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dimanche

Espagnole ?


Espagne Les petits-enfants rentrent d’exil

GRAND ANGLE

Les Français descendants de réfugiés de la guerre civile (1936-1939) peuvent désormais obtenir aussi la nationalité espagnole. Un choix en forme d’hommage familial.
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C'est Libé qui le dit. Ça fait quoi de prendre une nationalité, d'en avoir deux ? Française, moi ? Bien sûr. Je suis née en France, j'y vis.
« Vio-lé-ta », quand c'est Ernesto qui m'appelle, je suis espagnole, c'est tellement évident dans sa voix.
Alors ? Je me sens citoyenne du monde, et même de l'univers et au-delà, qu'importe les pays. Qu'importe les nations ? Hum… pas si simple.
Pfeu. Faut que j'en cause avec Ernesto. Et avec Manu aussi. Mon frère saura. Heu, pas sûr. En tout cas, avec lui, je peux parler.
Avec ma mère, elle qui a changé son "Pilar" en "Carole", aucune chance. Avec elle, c'est toutes portes fermées sur les origines, attention danger. Mais danger de quoi, putain.
Plusieurs pays en soi, c'est de la richesse en plus, forcément. Ouais, je vais appeler Ernesto.

lundi

No pasaran !

Cette histoire d'Ernesto tourne dans ma tête. J'ai cherché des trucs sur le net, des photos, et ce chant, que ma grand-mère chantait peut-être en étendant le linge des bonnes sœurs dans la cour, le chant des Brigades internationales…
La Despedida
Si la bala me da, si mi vida se va, bajadme, callados a la tierra.
Las palabras dejad, es inutil hablar, ningun héroe es el caido.
De tiempos futuros sera forjador, ansiaba la paz, no la guerra.
Si la bala me da, si mi vida se va, bajadme, callados a la tierra.
L'adieu
Si la balle me frappe, si ma vie s'en va, descendez-moi, silencieux à la terre.
Laissez les mots, inutile de parler, celui qui est tombé n'est pas un héros.
Il forge des temps futurs, il désirait la paix, pas la guerre.
Si la balle me frappe, si ma vie s'en va, descendez-moi, silencieux à la terre.
C'est une drôle de balle qui a frappé Concepción, une drôle de mort qui a frappé la famille.
Personne n'en a parlé, tous ont laissé les mots au fond, tout au fond des mémoires, avec le silence pour linceul.
Marina Ginestá, 17 ans, sur le toit d'un hôtel à Barcelone. Elle pourrait être ma grand-mère…
©EFE/Photo Hans Gutmann

jeudi

Paysage


Juste une image, vers chez Ernesto... Un paradis ? Un enfer ? Qui sait ?