jeudi

Trop longtemps…

Trop longtemps sans nouvelle, les Cerises.
New-York me manque, et vous aussi.
Que sont nos fous rires devenus ? comme dirait certain.
Le tunnel du bac. Et après ?
Dis-moi, Amos, Chani rentre quand ? Elle avait promis de venir faire un tour par ici avant l'été.
Et toi, Zik, t'as revu ton ange des toits ? Et ton dieu de la moto ? Au lycée, Gwendoline me parle souvent de toi, je crois que tu lui fais un peu peur.
Satya, j'ai su, pour ton cheval. L'absence de Poum aussi fait comme un trou dans ma vie. Un trou noir. Comme celui où j'ai failli me noyer, vous le savez. Ce trou de non-dits où on a tous failli disparaître, ce trou puant des secrets mal avalés.
Bon, il y a une rétro Jacques Demy à la Cinémathèque, et le 51 a sorti ses tables sous les platanes, on peut pas rater ça. On se skype un rendez-vous ?
À la Cinémathèque

samedi

Rover in Aqualast

Total cracking !

mercredi

En allant à la Cinémathèque

En allant à la Cinémathèque, j’ai traversé les planches de la BNF. En plein vent. Les cheveux dans les yeux. Et le cœur ailleurs, déjà. À la Cinémathèque, j’allais retrouver les Cerises, Amos, Zik et Satya. Tous les quatre réunis pour la première fois depuis ce réveillon pourri.
Sur les terrasses de la BNF, j’ai vu des amoureux. Et un photographe. Un appareil. Un regard, un œil. Il n’avait pas peur du vent, ni du temps, qui passe, forcément.
Est-ce que je saurai moi aussi, un jour, attraper le monde, le saisir d’un mot, d’une image, d’un son, une respiration ?


©Photo et remerciements à Iannis Pledel.

samedi

Chantez maintenant…

Des musiques de Lune bleue sur ma liste “vio let's mood”.
Lune bleue, la musique

lundi

Des cerises, une chanson

Un air me trotte dans la tête, une comptine, une chanson.
Une deux trois, nous irons au bois.
Qu'avons-nous fait, les Cerises, de nos seize ans, de nos étés ?
Quatre cinq six cueillir des cerises.
N'avons-nous pas laissé filer le plus intense, le plus fort du temps ?
Sept huit neuf, dans mon panier neuf.
On a su rire, on a su pleurer, mais cela suffit-il pour exister ?
Dix onze douze, elles sont toutes rouges.
Les cerises ne sont pas rouges, elles sont blue, on le sait.
Douze, onze, dix…
Je ne veux pas de panier, pas de cueillette ni de fin.
Neuf, huit, sept…
Il n'y a pas de recette pour le bonheur.
Six, cinq, quatre…
Juste l'amitié à partager, à grignoter, à dévorer.
Trois, deux, un…
Et s'envoler !